Tegu dumno abada
La Biblioteca di RebStein
LXXII. Giugno 2018
______________________________
Il tratto che nomina
Cap. I-VII
(2010, 2018)
______________________________
Tegu dumno abada
La Biblioteca di RebStein
LXXII. Giugno 2018
______________________________
Il tratto che nomina
Cap. I-VII
(2010, 2018)
______________________________
Chiunque volesse citare o utilizzare quest’opera, faccia sempre riferimento alle traduzioni contenute in questo volume.
fm
Che giunga a Francesco Marotta un grazie (è ben poco, lo so) per aver voluto proporre l’idea di questa traduzione collettiva, per averla animata e valorizzata, supervisionata e pubblicata qui dopo le molte tappe d’avvicinamento a essa.
Vraiment je remercie Francesco Marotta et tout l’équipe brillante de ses amis traducteurs pour avoir fait venir dans la langue italienne Le Trait qui nomme.
Aujourd’hui j’ai parlé au cellulaire avec Belco [les lecteurs du Trait qui nomme savent qui c’est], très inquiet des ravages sanguinaires des “bandits” (comme on dit dans le français du Sahel) dans la plaine à Boni et tout autour de Boni, chaque semaine des dizaines de morts ; mes ces “bandits” n’ont pas [pas encore ?] trouvé l’itinéraire d’accès à son village. Je lui ai dit qu’en Italie et en France nous pensons tous à eux et j’ai ajouté “Tegu dumno abada” ; en toro tégu, la langue de Belco, cela veut dire “la parole ne meurt jamais” ; mais cette parole, ce “tégu” c’est celui de la solidité, de la stabilité, de la confiance, du don et de la promesse tenue ; ce n’est jamais le cri de la menace, du dogme ou de la violence.
Le Trait qui nomme dans les deux langues, en italien et en français, je souhaite que chacun le comprenne comme un vaste et profond acte de résistance, et ici aussi en Europe où populisme et résurgence fascisante sont une vraie et insupportable peste médiévale.
Yves Bergeret