Montagna e aria si avvinghiano come giovani amanti
per fondersi nelle corde vocali del poeta,
per diventare insieme il suono che trascorre,
che entra e si allontana, passa e prosegue
modellando le valli nel cammino.
Archivi categoria: letterature di frontiera
L’immagine sul muro
Ici se lève l’aube de l’écriture
qui est mouvement de la pensée vers le silence.
Qui spunta l’alba della scrittura,
che è movimento del pensiero verso il silenzio.
Roc / Roccia
Quaderni di Traduzioni (XXX)
Quaderni di Traduzioni
XXX. Ottobre 2016
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Histoire de l’art (2016)
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Quatre poseurs de signes
Il cielo è la carena della barca capovolta
La sorgente sotto le acque
Leggi l’opera completa su Carnet de la langue-espace
Il cronachista immobile
A volte il vento fa girare più veloce il giorno e la notte
e anche la terra e il ciclo perpetuo delle immagini,
delle melodie e dei miti.
Quaderni di Traduzioni (XXVII)
Quaderni di Traduzioni
XXVII. Luglio 2016
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Sable, Pierres, Onde (2016)
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Collina in fiamme
Il cerchio di pietre-parole
Catania, 9 maggio 2016
Presentazione del libro di Yves Bergeret
“Il cerchio di pietre“
Il resoconto della serata
su Carnet de la langue-espace
Il cerchio di pietre
La sentenza di Caifa
Ruisseau incrustant
Journal barbare
Claude Guitton
Et les hommes vont dans la montagne
comme ils marchent dans la vie.
Humiliés par l’immensité.
Grandis par son écoute.E gli uomini vanno in montagna
come camminano nella vita.
Umiliati dall’immensità.
Nobilitati dal suo ascolto.Mohamed Mbougar Sarr
Quaderni di Traduzioni (XXI)
Quaderni di Traduzioni
XXI. Giugno 2015
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D’en haut (2014)
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D’en haut / Dall’alto (terza parte)
La prétention des hommes ne sert plus à rien, ici. Ils n’y sont plus que des éléments d’un espace qui les déborde, et qu’ils ne maîtrisent pas. Ils y sont l’égal de la marmotte, du loup, de l’alouette, de la pierre. Leur parole n’y est pas plus audible ou plus autoritaire ou plus légitime. Il n’y a rien qu’ils puissent imposer. Il faut accepter que la parole soit ouverte à tout ou se condamner. Il faut écouter ou se perdre. Il faut dialoguer ou mourir.
D’en haut / Dall’alto (seconda parte)
Représenter la montagne, c’était la préserver de l’oubli mais également de la malveillance: c’était traduire dans l’acte artistique à la fois un amour et un sacerdoce. Mais, surtout, c’était refuser qu’elle demeurât simplement un paysage: les signes lui donnaient vie, ils rendaient audible sa parole, et éclatante son action. Droite, grande, imposante, majestueuse, la montagne pour lui était une vigie dont les paroles étaient toujours propitiatoires, puisqu’elles disaient (mais que sacrifiait la montagne pour jouir de cette faveur?) ce qui arrivait, ce qui était au loin encore.
D’en haut / Dall’alto (prima parte)
On ne lutte pas contre la montagne, on ne rivalise pas avec elle. C’est sot. On la comprend. On l’accueille. C’est-à-dire on l’accompagne. Il faut que tu arrives à marcher à la cadence de la montagne, en l’écoutant te dire comment marcher. C’est ça, avoir l’expérience de la montagne: écouter, et exprimer dans son pas ce qu’on écoute, ce qu’on voit, ce qu’on sent. Marcher dans la montagne, c’est lire son espace, ce qui y fut, et ce qui y fut bâti, écrit, posé…
Alba e basalto / Una leggenda bianca
Sicile, du 19 au 27 octobre 2013, sur les hautes pentes de l’Etna puis à Noto Antica; diptyques en papier de 300 gr, format A3 Yves Bergeret (peinture et aphorisme à l’encre de Chine) Arsène Caens (prose poétique sur papier Japon)
Sicilia, dal 19 al 27 ottobre 2013, sulle alte pendici dell’Etna, poi a Noto Antica; dittici su carta di 300 gr, formato A3. Yves Bergeret (pittura e aforisma all’inchiostro di China) Arsène Caens (prosa poetica su carta Giappone)