à Piazza Armerina, 7 août 2017
Il est arrivé en pleine nuit.
En feu les forêts d’eucalyptus
allaient avaler la pleine lune et la ville.
Il aurait pu être une feuille calcinée
portée par le vent de minuit.
Sa nervure centrale : sa liberté aiguë.
Il est le vent
qui rappelle qu’il faut choisir
et qu’on ne se réfugie pas dans la face cachée du vent.
Il parle un peu,
salue, pleure, plante sa rame et son chant
en plein nuage,
en plein visage du monstre,
salue, écoute et s’en va
en ayant rehaussé la colline des hommes.