Yves Bergeret
Tratto da Carnet de la langue-espace.
Traduzione di Francesco Marotta.
Un pas puis l’autre
le lointain n’hésite pas ;
les chiens hurlent,
est-ce de joie ?
Les marées rapprochent écartent les montagnes
que tant de violence intimide
harcèle le jour la nuit.
Et si le lointain à pas sûrs s’approche encore
on sait coudre le cuir des montagnes :
tes doigts, le dur buis, le fil de la parole.
*